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2. Biologie cellulaire physiologie et pathologies

SPECIALITE : BIOLOGIE, BIOMORPHOLOGIE ET BIOINGENERIE DU SQUELETTE
Responsables : Pr Martine Cohen-Solal, Pr Ariane Berdal
 
La spécialité "Biologie, Biomorphologie et Bioingéniérie du Squelette" a pour objectif de former par la recherche des étudiants intéressés dans le domaine des pathologies du squelette. Ils peuvent être issus de formations diverses : secteur sciences, secteur santé, vétérinaires et écoles d'ingénieurs.
Cette formation aborde les mécanismes de régulation de la physiologie et de la pathologie du squelette. La fragilité osseuse, les pathologies articulaires inflammatoires ou dégénératives représentent un problème de santé croissant en raison du vieillissement. Les pathologies oro-faciales et dentaires posent des problèmes de reconstruction squelettique. Le master aborde ces aspects à travers différentes approches : déterminants cellulaires et moléculaires, biomécanique osseuse,  les biomatériaux, l’inflammation et l’utilisation de biothérapies à visée squelettique. La multidisciplinarité favorise l’intégration d’étudiants de formation variée afin prendre en compte dans son ensemble les problématiques de la fragilité et de la reconstitution de formes squelettiques. Le développement actuel des biothérapies et des biomatériaux nécessite encore davantage les interactions interdisciplinaires.
La participation d’enseignants et de chercheurs à chacune des UE témoigne de la diversité des approches de ce champ de recherche innovant pour les professionnels de santé, les scientifiques et les ingénieurs.
 
 
SPECIALITE : «VAISSEAUX HEMOSTASE » (VH) 
SPECIALITE : « RECHERCHE »

Responsable : Pr Bernard Lévy 

Contacts :
arlette.lescouet@neuf.fr
secretariat.ivs@lrb.ap-hop-paris.fr

La connaissance de la physiopathologie et de la pharmacologie de pathologies vasculaires, qui représentent la première cause de morbi-mortalité dans le monde, est un enjeu majeur fondamental, clinique, et industriel. 
VH dispense un enseignement reposant sur les avancées les plus récentes de la biologie appliquée au compartiment vasculaire, siège des échanges entre le sang et l’ensemble des tissus. Toute altération vasculaire ou hémostatique peut conduire à des désordres graves, retrouvés dans les atteintes cardiovasculaires. Ainsi, l’athérosclérose et le risque thrombotique sont des cibles pharmacologiques notoires. 
VH a pour objectif de former à la recherche et par la recherche des étudiants scientifiques, médecins et pharmaciens. VH est issue du DEA de Biologie et Pharmacologie de l’Hémostase et des Vaisseaux (30 inscrits par an de 1995 à 2005) puis du parcours BVH de la spécialité CVHR (27 inscrits par an). VH a pour objectif de favoriser l’échange des pratiques et cultures scientifiques de quatre filières (Médecine, Sciences, Pharmacie, Chirurgie) afin de fournir une base méthodologique et une démarche intellectuelle communes aux futurs chercheurs fondamentalistes, cliniciens et industriels. La contribution d’enseignants issus des différentes filières participe à cet objectif.
VH s’appuie sur des équipes d’accueil toutes reconnues par les grands organismes nationaux (INSERM, CNRS) ; par leurs relations de partenariat avec d’autres laboratoires académiques, privés ou associés à des firmes pharmaceutiques, elles offrent des débouchés qui ne se limitent pas à la recherche publique et à l’enseignement supérieur. En effet, elles se sont engagées à faire participer les étudiants à leurs programmes de recherche de pointe en collaboration avec ces firmes. 
Un atout important de la spécialité est son assise dans un environnement européen. Des collaborations  sont effectives avec plusieurs laboratoires européens (Maastricht, Cambridge et Londres). Les responsables de ces laboratoires étrangers participent activement aux enseignements et aux évaluations des étudiants du DEA puis du M2. Enfin, le Centre de Recherche Cardiovasculaire de l’HEGP (PARCC, Inserm U970) organise des conférences, des master classes et des séminaires auxquels sont conviés les étudiants de VH. Il faut souligner que, en moyenne, 85% des étudiants scientifiques et 36% des médecins et pharmaciens se sont inscrits en thèse, tous bénéficiant d’un financement. 

L’organisation de l’enseignement : 
Trois ou quatre UE sont choisies parmi les 4 UE proposées par l’équipe pédagogique de VH : deux UE de biologie de l’hémostase et deux UE de biologie vasculaire. Selon leur choix, les étudiants de la spécialité VH suivront une formation à dominante « hémostase » ou « vaisseaux ». Pour le choix des UE optionnelles, les étudiants seront particulièrement orientés vers les UE « Cibles moléculaires en Pharmacologie Cardio-respiratoire », « Pharmacologie Cardiovasculaire et de l’Hémostase », « Biologie et Physiopathologie cardiaque 1 », « Biologie et Physiopathologie cardiaque 2 » et « Régulation Cardiovasculaire : de l’Approche Cellulaire à l’Approche Intégrée » de la spécialité BPCR de BCPP, ou vers l’UE « Athérosclérose et hypertension » du M2 de Pharmacologie cardiovasculaire (Pr Benzoni, Pr Rochette, Lyon 1). Bien entendu, les étudiants ont la liberté de choisir  toute UE vers laquelle l’équipe enseignante ne les a pas orientés. L’ensemble des UE du M2 privilégie une organisation thématique, par des cours, des séminaires et une pédagogie interactive. Dans la plupart des UE, une journée est consacrée à la lecture critique d’un article scientifique, à son exposé et à sa discussion par les étudiants. Un stage de 6 à 9 mois obligatoire en laboratoire complète la formation. Le potentiel de ce cursus, restreint à 30 étudiants par an, est démontré par le devenir des anciens étudiants du DEA puis du Master qui ont pratiquement tous trouvé une situation professionnelle en rapport avec leur formation, quelle que soit leur filière d’origine (scientifiques, médecins, pharmaciens). 

UE de la spécialité :
Hémostase et thrombose : aspects moléculaires et cellulaires. 
Biologie cellulaire et moléculaire des plaquettes. 
Biologie des cellules vasculaires ; éléments de physiologie vasculaire.
Inflammation vasculaire et athérosclérose.
 
 
SPECIALITE : BIOLOGIE PHYSIOLOGIE ET PHARMACOLOGIE DE LA CIRCULATION ET DE LA RESPIRATION (B2PCR)
Responsable : Pr Jean-Jacques Mercadier
Tél. : 01 57 27 75 58
 
Contact : Lydie René-Corail 
Tél. : 01 57 27 74 46

Pourquoi une spécialité Circulation – Respiration ?
 La circulation et la respiration sont deux des principales fonctions des vertébrés supérieurs. Ce sont ces deux fonctions, mises en place progressivement au cours de la phylogenèse, qui permettent à chaque cellule de chaque tissu d’être approvisionné en oxygène et en nutriments dans toutes les circonstances de la vie. La compréhension du fonctionnement des deux systèmes, de la molécule aux organes qui les composent (cœur, poumons, vaisseaux et leurs interactions…) en passant par le fonctionnement intime de chaque type de cellule, est indispensable pour comprendre les mécanismes moléculaires, cellulaires et tissulaires des nombreux processus pathologiques qui les affectent dans des maladies aussi courantes que l’hypertension artérielle, le diabète, l’infarctus du myocarde, la bronchite chronique ou l’emphysème. Cette compréhension est en outre indispensable pour concevoir de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques de ces maladies qui constituent un véritable fléau pour chaque individu concerné et la société en général. 
 
Pourquoi Biologie, Physiologie, Pharmacologie ?
Basée sur une expérience de plusieurs dizaines d’années, cette spécialité est la seule en France à fournir à l’étudiant une approche multidisciplinaire régulièrement actualisée totalement consacrée aux systèmes circulatoire et respiratoire : génétique-génomique, protéomique, biologie et physiologie cellulaire, physiopathologie cellulaire et d’organe, explorations fonctionnelles, imageries morphologiques et fonctionnelles, biothérapies et bioingénierie… Biologie cellulaire, génétique, physiologie intégrée et pharmacologie forment ainsi un tout pour une approche globale qui seule permet de participer au progrès scientifique, notamment en matière de diagnostic et de thérapeutique. L’équipe pédagogique et les intervenants rassemblent parmi les meilleurs spécialistes de ces différents domaines en France et sont des responsables des équipes d’accueil des étudiants en stage de master et secondairement en thèse de doctorat.
 
Pourquoi s’engager dans une voie « recherche » et des études longues en sciences ?
Pour les étudiants ayant un parcours scientifique, l’obtention d’un Master (bac +5) donne accès à de nombreux métiers dans le public (Universités, Inserm, C.N.R.S, Inra…) et le privé (grandes industries du médicament, des produits de laboratoire, entreprises de biotechnologies…) à un niveau d’assistant ingénieur ou d’ingénieur. En outre depuis cette année, tout stage de Master d’une durée supérieure à 2 mois fait l’objet d’un contrat de travail avec une rémunération brute d’environ 400 €. L’obtention d’un Doctorat d’université (bac +8) ouvre la perspective d’un nombre de carrières beaucoup plus vaste, en France ou à l’étranger, avec des niveaux de responsabilité et de rémunérationrarement atteints quand les études sont interrompues au niveau du Master. Toutes les écoles doctorales sont maintenant dotées par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche d’un nombre suffisant de bourses pour permettre à chaque étudiant motivé de poursuivre en 3e cycle sans préoccupation financière. Pour les étudiants en médecine ou en pharmacie, la réalisation d’un Doctorat d’université leur permet d’effectuer un travail de recherche biomédicale au même niveau de qualité que les étudiants scientifiques et d’appréhender une carrière hospitalo-universitaire ou industrielle avec un bagage sensiblement accru.

Site de la spécialité : http://bcpp.circulation-respiration.master.univ-paris-diderot.fr